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vie contemplative – sainte famille de bordeaux une foi absolue « le cœur est la source de la personnalité des humains, là l’histoire personnelle rencontre le seigneur. ainsi et avant tout le cœur est-il le lieu de la foi (éphésiens 3,17) ! vivre selon l’évangile exige de recevoir la parole dans son cœur (luc 8, 15), aimer dieu de tout son cœur (matthieu 22, 37), pardonner de tout son cœur (mt 18,35). ainsi approché et reçu le seigneur «doux et humble de cœur» (mt 11, 29) rend le cœur tout brulant à ceux qui le rencontrent (luc 24, 32). lorsque l’évangéliste saint luc affirme que marie «gardait et méditait tous ces événements dans son cœur», parlant du mystère de l’identité de jésus, il présente marie comme modèle de la foi, modèle des croyants. le cœur immaculé de la vierge est une expression qui nous renseigne sur l’absolu de sa foi, de sa confiance et de l’accueil du seigneur au plus intime de sa personne en termes de souvenir, projets, et décisions. le pape françois, dans le cadre de l’année de la foi, en consacrant le monde au cœur immaculé de marie le 13 octobre 2013 invite toute l’église et le monde à oser la foi totale dont marie est le modèle et le guide. cette consécration est un appel et un espoir affirmant que la foi est à la portée de l’homme, qu’elle est possible ! » sébastien antoni, croire catégories: méditations | 9/06/2018 dans son immense amour dans son immense amour, quand il fut élevé sur la croix, s’est offert lui-même pour nous ; et de son côté transpercé, laissant jaillir le sang et l’eau, il a fait naître les sacrements de l’église, pour que tous les hommes, attirés vers son cœur, viennent puiser la joie aux sources vives du salut. (préface du sacré-cœur) catégories: méditations | 8/06/2018 un acte d’amour cosmique dans son encyclique redemptor hominis (n°8) , jean-paul ii affirmait qu’en s’incarnant, jésus-christ s’était en quelque sorte uni à tout être humain, à toute chair humaine. teilhard va plus loin en disant qu’il s’est uni à toute la création, à tout l’univers. d’une certaine manière, nous pouvons dire que « tout le cosmos est présent dans le corps de jésus » . uni au fils incarné, présent dans l’eucharistie, tout le cosmos rend grâce à dieu. en effet, l’eucharistie est en soi un acte d’amour cosmique : « oui, cosmique! car, même lorsqu’elle est célébrée sur un petit autel d’une église de campagne, l’eucharistie est toujours célébrée, en un sens, sur l’autel du monde ».(jean-paul ii – encyclique ecclesia de eucharistia n°8) recevoir entre nos mains l’hostie, c’est recevoir entre nos mains tout l’univers. contempler l’hostie, c’est contempler tout l’univers. dans l’eucharistie, la création trouve sa plus grande élévation. le seigneur, au sommet du mystère de l’incarnation, a voulu rejoindre notre intimité à travers un fragment de matière. non d’en haut, mais de l’intérieur, pour que nous puissions le rencontrer dans notre propre monde. l’eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. le monde qui est issu des mains de dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le pain eucharistique « la création est tendue vers la divinisation, vers les saintes noces, vers l’unification avec le créateur lui-même ». (encyclique laudato si , 24 mai 2015, n° 236, pape françois). catégories: foi et vision cosmologique | 3/06/2018 la voix de la vierge « la voix de la vierge était la voix même du dieu qui était incarné en elle, et c’est pourquoi la grâce descend jusqu’au fils d’elisabeth et en fait un prophète. tout ce qu’elisabeth dit prophétiquement à marie lui est inspiré par son enfant, comme les paroles de marie lui sont inspirées par le fils de dieu vivant en elle. » (théophylacte) « remarquez, le sens de chacun de ces mots : elisabeth entend la première la voix de marie, et son enfant est le premier à sentir la grâce; elisabeth entend la voix de marie, mais jean sent l’avènement du sauveur et il tressaille en présence de ce grand mystère». (st ambroise) ces deux femmes racontent la grâce qui a été faite : cette grâce a pour théâtre l’âme des deux enfants, elle se répand sur les mères, et dans l’esprit qui vient des enfants les mères prophétisent. l’enfant d’elisabeth tressaille dans son sein, et la mère est remplie de l’esprit saint : « elle n’est remplie de l’esprit saint qu’après que l’enfant a tressailli. » (théophylacte) catégories: méditations | 31/05/2018 nous ne croyons pas en trois dieux ! lorsque le petit commentateur dominical veut aborder le mystère de la sainte trinité, il le fait avec crainte et tremblements… comment ne pas tomber dans une formulation inajustée voir hérétique, comme il y en eu tant au cours des siècles de la vie de l’église ? la question fondamentale reste toujours la même : comment parler à la fois d’un dieu unique et de trois personnes ? d’un dieu trinitaire et non pas de trois dieux ? d’un dieu tout autre et d’un dieu tout proche ? d’une vie divine intra-trinitaire et d’une vie divine qui sort d’elle-même pour nous rejoindre ? je serais assez tenté, pour ma part, d’emprunter le chemin de l’apophatisme, c’est-à-dire d’une approche par la négative essayant au moins de dire ce que dieu n’est pas, faute de pouvoir dire ce qu’il est ! nous ne croyons pas en trois dieux… nous ne prions pas trois dieux… nous ne croyons pas en un dieu refermé sur lui-même… quel mystère et quel chance ! fr benoît catégories: lu ailleurs , méditations | 27/05/2018 un échange salutaire l’humanité du christ, c’est toute la grâce de la terre; l’esprit du christ, c’est toute la douceur du ciel. il s’est donc produit une sorte d’échange très salutaire: l’humanité du christ est montée de la terre au ciel; aujourd’hui, du ciel est descendu vers nous l’esprit du christ. saint aelred de rielvaux catégories: lu ailleurs , méditations | 20/05/2018 quand j’étais avec eux… père, quand j’étais avec eux… ( jn 17,11-12 ). le seigneur a prononcé cette prière la veille de sa passion, mais il n’est pas absurde de l’appliquer au jour de l’ascension, c’est-à-dire au moment où il allait s’éloigner définitivement de ses petits enfants, qu’il recommandait à son père. car celui qui dans les cieux a créé la multitude des anges, qui les enseigne et les gouverne, s’était attaché sur la terre un petit troupeau ( lc 12,32 ) de disciples qu’il formerait par sa présence dans la chair jusqu’à ce que, leur connaissance ayant quelque peu progressé, ils soient devenus capables de recevoir l’enseignement de l’esprit saint. dans sa grandeur, il aimait ces petits d’un grand amour. en effet, il les avait détachés de l’amour du monde et il voyait que, leur ayant fait abandonner toute espérance d’ici-bas, ses disciples dépendraient uniquement de lui. cependant, aussi longtemps qu’il voulut vivre avec eux corporellement, il ne leur donna pas facilement de nombreuses marques d’affection, se montrant envers eux plutôt grave que tendre, comme il convenait à un maître et à un père. mais lorsqu’arriva le moment de les quitter, il sembla comme vaincu par sa tendre affection pour eux, et il ne put leur dissimuler l’immensité de sa douceur, qu’il leur avait cachée jusque-là. c’est ainsi que, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout ( jn 13,1 ). alors, en effet, il répandit sur ses amis presque toute l’immensité de son amour, avant que lui-même se répandît comme de l’eau ( ps 21,15 ) pour eux. alors il leur remit le sacrement de son corps et de son sang, et il leur prescrivit de le célébrer. je ne sais ce qui est plus étonnant, de sa puissance ou de son amour! pour les consoler de son départ, il inventait ce nouveau mode de présence: ainsi, tout en s’éloignant d’eux quant à la présence visible de son corps, il serait non seulement avec eux, mais aussi en eux par la vertu de ce sacrement. <> alors, levant les yeux au ciel, il les recommanda à son père, en parlant ainsi: père, quand j’étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom, et aucun ne s’est perdu, sauf celu